Pokémon (licence)
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Pokémon (en japonais ポケモン Pokemon), abréviation de Pocket Monsters (en japonais ポケットモンスター, Poketto Monsutā, « monstres de poche »), est une série de jeux vidéo créée par le Japonais Satoshi Tajiri en 1995 et éditée par Nintendo. Les premiers jeux de cette série sont sortis le 27 février 1996. Elle met en scène des créatures du même nom. De nombreux produits dérivés ont été créés, notamment des dessins animés, des cartes, des figurines et des mangas (Pocket Monsters Special, Pokémon - Attrapez-les tous !).
Prononciation[modifier]
Pokémon se prononce Po-ké-mo-ne, toutes les lettres s'entendent. Nintendo tient beaucoup à l'accent aigu sur le -e, alors que cet accent n'existe pas dans la plupart des langues, justement pour éviter toute confusion : Pokemon sans accent pourrait se prononcer Po-ki-mo-ne ou Po-keu-mo-ne pour un anglophone non averti.
Origine[modifier]
En 1990, Satoshi Tajiri proposa à Nintendo une idée de concept ayant pour nom Capsule Monsters (カプセルモンスタ). Selon le livre Pikachu's Global Adventure, Il aurait eu cette idée en se remémorant son enfance où il éprouva une grande passion pour la collection d'insectes. Le nom de Capsule Monsters a connu plusieurs noms prototypes dont CapuMon puis Pocket Monsters (nom qui sera donné à la série au Japon plus tard). Le projet a été inspiré par les machines japonaises appelées Gashapon.
Lors des premières esquisses du développement, plusieurs Pokémon ont commencé à voir le jour, dont Rhinoféros qui a été le tout premier Pokémon imaginé ; mais aussi des prototypes de créatures génériques, allant du simple dragon aux créatures simiesques. Ceux-ci ne pouvaient pas être attrapés en les combattant, le Dresseur devait avoir un certain niveau de Charisme (représenté par une jauge) qui inciterait les monstres à se joindre à lui.
Le Dresseur pouvait participer lui-même au combat, ce qui expliquerait pourquoi plusieurs Dresseurs dans Pokémon Rouge et Bleu sont représentés avec des fouets, ceux-ci sont les restes de ce mécanisme. Pour restaurer la santé du monstre, le Dresseur devait séjourner à l'hôtel dont les chambres proposaient des appareils de soins (à l'instar du Centre Pokémon).
Le Dresseur pouvaient également acheter des monstres dans une animalerie comme pouvaient le montrer les premières esquisses. Ce concept inspirera l'achat des Pokémon au Casino ainsi que le vendeur de Magicarpe.
Les prototypes n'incluaient pas encore les exclusivités comme pour les jeux en deux versions. Au lieu de ça, l'échange serait favorisé par les "monstres mirages", des créatures dont le taux de rencontre est très faible. L'un des monstres mirages imaginé était un dragon vert, que l'on rencontrerait dans un donjon. Le temps pour le trouver et l'attraper était de deux heures.
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Logo de Capsule Monsters
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Image de couverture
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Prototype d'un combat
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Prototype d'une capture
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Prototype d'une capsule
Histoire[modifier]
Dans les années 1990, Capsule Monsters fut publié sous forme de manga, mais ne fut pas remarqué et fut donc un échec. Satoshi Tajiri s'associa alors avec Ken Sugimori, celui-là même qui a dessiné les monstres que nous connaissons tous et qui devint le co-fondateur de GAME FREAK avec Tajiri.
GAME FREAK a eu assez peu de projets « non-Pokémon », le plus connu étant la Caméra Game Boy qui contenait des sprites de Pokémon Vert de Pikachu, Miaouss, Mew, Bulbizarre, Salamèche et Carapuce. Au début de l'année 1989, Capsule Monsters fut proposé à Nintendo, mais fut délaissé. C'est finalement en 1996, sept ans plus tard que Pokémon vit le jour. C'est Shigeru Miyamoto, designer de jeu pour Nintendo et génie dans ce domaine qui permit à Capsule Monsters de percer, et Miyamoto et Tajiri devinrent alors amis.
Lorsque GAME FREAK en vint finalement à développer Pokémon Rouge et Vert, ils durent changer le nom pour « Pocket Monsters », rebaptisé « Pokémon » pour l'Occident. L'accent était non seulement mis sur les combats, mais aussi sur l'élevage des Pokémon et le but de pouvoir jouer avec 151 espèces différentes, ce qui permit de larges possibilités de stratégies uniques et d'équipes tout aussi uniques.
Avant la sortie de Pokémon Rouge et Vert, l'utilisation du Game Boy Link était sous-exploitée, mais le concept des échanges entre les consoles de Pokémon permit de quadrupler les ventes de câbles Link.
Malgré tout, Pokémon Rouge et Vert eurent un succès très mitigé, en raison d'un certain nombre de défauts. Non pas en terme de Gameplay ou de durée de vie, mais à cause des graphismes, trop mauvais même pour un jeu de 1995 sur une Game Boy monochrome. La responsabilité en revenant à l'inexpérience de GAME FREAK, mais ce problème a été rectifié pour le marché américain.
Pokémon Rouge et Bleu sortirent aux États-Unis en 1998, laissant Florizarre de côté pour mettre Dracaufeu et Tortank en vedette. Ces jeux furent des succès immédiats aux États-Unis et permirent de doubler les ventes de la Game Boy. Les jeux Pokémon sortirent finalement en 1999 en Europe, et le reste du monde suivit.
Pokémon Bleu est également sorti au Japon en tant que version complémentaire des jeux originaux. Il se vendit plutôt bien pour un jeu étant quasiment identique aux deux jeux précédents, sortis peu de temps auparavant. Les versions occidentales de Pokémon Rouge et Bleu se basent sur la version japonaise de Pokémon Bleu.